google04577ab73b243bac.html
top of page
Rechercher

La navigation sur la Garonne

Depuis les milliers d'années que l'Homme occupe la vallée de la Garonne, le fleuve l'a nourri et lui a permis de se déplacer. Pendant des siècles les gens du fleuve ont continuellement amélioré leurs embarcations et n'ont cessé d'aménager le lit du fleuve pour tenter de le dompter.

Chaque époque a créé de nouvelles installations dont quelques vestiges perdurent.


AU 17e SIECLE


C'est sous l'impulsion de Colbert, en 1666, que les premiers travaux d'envergure sont entrepris pour faciliter la navigation sur la Garonne.

Moulin à nef

Des chemins de halage ont été aménagés et des digues ont été créées mais il s'attaque surtout aux centaines de moulins à nef qui, positionnés dans l'axe du courant, occasionnaient de nombreux naufrages.

Ce bras de fer entre les bateliers et les meuniers se terminera à la fin du 18e siècle par l'interdiction totale des moulins à nef et leur destruction.


 

AU 19e SIECLE


Une deuxième vague de grands travaux donnera à la Garonne sa configuration actuelle. Ces travaux débutent en 1830 sous la conduite de Jean Baptiste de Baudre et de l'ingénieur Baungarten. Pendant dix ans entre Bordeaux et Toulouse on aménage des chenaux dans les 360 passes difficiles, on réduit avec des digues et des enrochements.

Bateau vapeur

Le XIXème a été aussi le siècle des grands travaux. Le creusement du canal latéral, l'arrivée du chemin de fer et l'amélioration du réseau routier sont venus concurrencer le transport fluvial sur la Garonne. Ces nouveaux aménagements ont permis une navigation quasiment toute l'année. Seules les périodes de crue et les très grandes sécheresses stoppaient les bateliers.

En 1850 l'activité fluviale représentait entre Bordeaux et Agen plus de 900 000 tonnes de fret annuel et 450 000 passagers embarquaient sur les bateaux à vapeur.


 

AUJOURD’HUI


La plupart des aménagements de cette époque sont encore en bon état et les conditions de

navigation sont sensiblement les mêmes à part quelques zones où le manque d'entretien a laissé se dégrader des digues. En fait, on a assisté à un déclin régulier jusqu'au milieu du XXème siècle où la disparition de l'activité de dragage en 1970 a mis un point final à l'exploitation commerciale de la Garonne. Une petite activité de pêche a perduré cependant quelques années. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'un seul pêcheur professionnel, basé à Couthures-Sur-Garonne.

bottom of page